Ce que mes amis sont devenus

Quelques anciens de Notre-Dame-de-PontmainOn a bien vieilli!
Quelques anciens de Notre-Dame-de-Pontmain

C’est-tu pas une belle gang, ça? Nous étions quelques anciens de l’école primaire Notre-Dame-de-Pontmain de Laval à bruncher ensemble en ce dimanche, 26 octobre 2008. Une journée à marquer d’une pierre blanche.

via Facebook | Photos de Notre-Dame-de-Pontmain

Il y a quelque-chose de profond dans le fait de revoir des amis d’enfance. Vraiment. C’est un peu difficile à verbaliser, mais ça se comprend bien.

Il y a un peu plus d’un an, je me demandais ce que mes amis étaient devenus. Je cherchais alors à contacter quelques personnes pour les inviter à mon anniversaire de mariage. C’est d’ailleurs en préparant cet anniversaire que j’ai parcouru des réseaux d’anciens. Suite à cet anniversaire, j’ai manifesté ma fierté d’avoir des amis si fascinants. Aujourd’hui, je souhaite de nouveau célébrer l’amitié.

Pour un papillon social, c’est pas très surprenant. J’aime entrer en contact avec les gens, que je les aie connus plus tôt ou non. Que voulez-vous, j’aime le monde. Tel que mentionné dans un billet précédent, je me suis autrefois senti ostracisé. Je sais pas s’il y a une causalité entre mon identité comme papillon social et mon enfance, mais je trouve que c’est un pattern intéressant: le type porté vers les autres, qui passe une enfance plutôt solitaire, devient un papillon social à l’âge adulte. L’image de la «chenille sociale» est assez forte aussi!

Outre la publication de cette photo, ce qui me motive à écrire ce billet c’est Facebook. Si si! Parce que ce petit groupe d’anciens poursuit la discussion. Parce qu’on se «retrouve», dans un sens très profond, grâce à Facebook. Et parce que j’ai revisité ma liste d’amis sur Facebook et je suis encore plus fier.

Voyez-vous, je créais une «liste d’amis» sur Facebook, pour ces anciens du primaire. Cette fonction de liste d’amis sur Facebook est un peu limitée mais elle peut être utile si, comme tout semble l’indiquer, notre groupe d’anciens décide d’organiser d’autres événements. Pour organiser le brunch, j’ai fait parvenir une invitation à tous les membres du groupe Facebook des anciens de notre école alors que j’aurais mieux fait de cibler ceux de ma «cohorte». C’est un petit détail pratique, mais ça m’a permis de réfléchir.

Parce qu’en créant cette liste d’amis, je me suis rendu compte à quel point j’ai une idée assez précise de ce qui me lie à chacun de mes contacts sur Facebook. Dans ce cas-ci, j’ai rapidement pu sélectionner ceux que j’ai rencontrés au primaire, ceux que j’ai connus au secondaire et ceux avec qui je suis allé au Cégep. Parmi les autres, il y a des blogueurs, des musiciens, des spécialistes de la bière et/ou du café, des collègues du milieu académique, quelques amis de mes amis, quelques anciens étudiants et quelques personnes qui ont manifesté un intérêt spécifique à mon égard. Pour le reste, ce sont des gens que j’ai rencontré en-ligne ou hors-ligne, généralement dans un contexte spécifique. Sur 471 contacts que j’ai sur Facebook à l’heure actuelle, moins d’une trentaine (27, pour être précis) que je n’étais pas en mesure d’identifier immédiatement. Parmi eux, peut-être trois ou quatre par rapport auxquels persiste une certaine ambiguïté. Et plusieurs personnes qui font partie de mon réseau direct mais que je n’ai pas rencontré très directement. En d’autres termes, des gens avec qui j’ai des liens moins étroits mais dont la présence dans mon réseau social est «pleine de sens», surtout si on pense aux fameux «liens faibles» (“weak ties”). D’ailleurs, ces liens faibles constituent une part importante de ce que j’ai tendance à appeler «l’effet du papillon social», par référence à l’effet papillon d’Edward Lorenz. Pour mémoire (selon TF1):

Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d’un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas?

Enfin… J’inclue surtout cette citation pour conserver quelques notes au sujet de cet effet. C’est une sorte de digression assez égoïste.

Toujours est-il que… Nous disions donc… Ah… Oui!

«Retrouver» mes amis, mes connaissances, mes liens, ça fait battre mes ailes de papillon social.

Flap flap!

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Plogues de blogues

Aux blogueurs, carnettiers, carnettistes et cornettistes.. Y compris ceux de YULBlog.

Ploguez votre blogue (carnet, billet, journal personnel, fluegelhorn) ici. Même pas besoin de rimes… 😉

Pour ceux qui viennent pour la torréfaction de café, le brassage de la bière, ou la musique, promenez-vous un peu…

J’ai aussi deux blogues dédiés à la musique. Un sur l’anthropologie de la musique (pour un cours à Concordia), l’autre sur la mondialisation pensée à travers la musique (pour un projet plus vaste).

Goût de café: Jacques Attali

Depuis ma lecture de son Bruits, Jacques Attali est entré dans la longue liste des gens avec qui j’aimerais prendre un café.

C’est pas tant que je sois d’accord avec ses idées ou même avec son approche. Il me sert pas non plus de modèle. Mais je trouve certaines de ses analyses très compatibles avec ma propre approche et j’aimerais bien pouvoir discuter avec lui, quelques minutes. D’autant plus qu’il me semble assez facile d’approche.

C’est sans doute trompeur, mais son attitude générale me semble rendre possible des contacts informels, au-delà des statuts. Cette attitude est, d’après moi, trop rare parmi certaines catégories d’intellectuels. Pourtant, la vie de l’esprit n’est pas vraiment une quête du prestige.

Yoro Sidibe, «griot» des chasseurs du Mali

Voici une copie, sous format PDF indexé (environ 4MO) d’un court article sur Yoro Sidibe et les bardes de chasseurs au Mali. Le terme «griot» est utilisé tout au long de ce numéro d’Africultures pour désigner l’ensemble des bardes traditionnels d’Afrique de l’Ouest. Yoro Sidibe et plusieurs autres soraw, un des noms donnés aux bardes oeuvrant auprès des chasseurs, dans le Sud-Ouest du Mali, ne sont pas jeliw, nom donné aux «griots» dans cette même région.

Merci de me faire part de vos commentaires au sujet de ce texte.

Yoro Sidibé, «griot» des chasseurs du Mali

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Peter Gabriel Remixed by Favard

Real World Remixed | Favard’s Remix Of Shock The Monkey

You can listen to the remix, rate it, and comment upon it.

Favard‘s a Swiss duo (Denis Corboz on trumpet, Vincent Jaton on keyboards) playing an interesting style of Electro-Jazz-Chill-Lounge.

Semi-disclaimer: Vincent is a good friend of mine. But he’s also a well-rounded musician and that shows up in his playing.

Musique facile

Pour poursuivre dans l’idée de musique et expérimentation par des non-musiciens (et pour accumuler des liens). Il y avait, bien sûr, Music Mouse de Laurie Spiegel. Comme Electroplankton, tel que décrit dans l’article de Wired sur le bricolage musical, Music Mouse ne produisait que des combinaisons sonores «acceptables» (dans une certaine écoute musicale). Évidemment, c’était un instrument très limité, mais c’était amusant comme jeu musical. Il y a des exemples d’Electroplanton en action. Malheureusement, une recherche Google pour «electroplankton music-mouse» ne donne aucun résultat donc on dirait qu’il n’y a pas pour le moment un répertoire de jeux musicaux qui incluerait les deux. Il y a d’autres jeux musicaux intéressants?
Évidemment, l’un comme l’autre ne propose qu’une expérimentation individuelle de la musique, contrairement aux idées d’improvisation libre en groupe basée sur l’écoute profonde. Mais, bon…

Gyroscope

Went to see Gyroscope at Cheval blanc. Great show!

Apparently, Gyroscope is labelled as post-rock but their music is diverse enough to make them break away from any pigeonhole. The band’s overall sound is consistent throughout yet pieces and sections contrast vividly. Thinking of influences might not be the best way to describe the band’s music. Thanks to circumstances, kept thinking of Francis Dhomont, The Shaggs, Jack DeJohnette, Mogwai, Return to Forever, and Van Morrison. Please don’t ask why! Still, the band’s music was open enough to allow for cerebral wandering despite the fact that the sheer acoustic presence of the group made the show into an immersive experience.

Compare as you will. The show was fun.

Obviously, they have MP3 excerpts on their site. Here’s one: Yinque s’une patte. Yet, the band’s performance was quite a bit better than those excerpts.